Accueil des capitulantes

Lundi 4 Juillet 2011Gn 28, 10-22a

L'eucharistie du lundi soir rassemble les capitulantes et les trois soeurs (Soeurs Gisèle-Ange Wognin Ekpele, Ivoirienne, Brigitte Rasolofondrenibe, Malgache et Goria-Rosa Zabalo, Argentine) appelées au chapitre au titre de leur connaissance d'une réalité  particulière ainsi que les soeurs Annonciades qui nous accueillent. Le père Rospide, A.A. nous invite à unifier les deux aspects : prière et mission.

"Le Seigneur est bon de nous donner le récit de l’échelle de Jacob pour ouvrir notre chapitre. Nous sommes là comme Jacob. La symbolique de l’échelle c’est le contraire de la tour de Babel. Par ce signe, Dieu dit à Jacob : je suis accessible, tu peux me répondre. Le fossé entre ciel et terre n’est pas infranchissable, il existe des ponts. D’ailleurs cette distance a été franchie, elle est parcourue de bas en haut et de haut en bas. C’est Jésus qui a accompli ce mouvement. Il est venu à nous. Il est retourné chez le Père. Il est chemin pour nous. Cette échelle c’est  pour nous le signe que nous sommes appelés à une progression, une montée. Mais aussi nous sommes les agents et les acteurs de la communication entre Dieu et le monde. Dire Dieu au monde (la mission). Dire le monde à Dieu (la prière). En définitive, tout revient à Dieu. Il est le cœur du songe comme il doit être le cœur de notre prière, de notre chapitre".

 Le 5 au matin, nous procédons aux élections des scrutatrices et de la secrétaire et de la pro-secrétaire du chapitre :

Les scrutatrices sont : soeurs Espérance Masika Muke (RDC) Marie- Nicole Raimbert (Philippines)

La secrétaire est soeur Isabelle Agouvi (Togo) et la pro-secrétaire soeur Monique Jacob (France)

Mardi 5 juillet

Une procession ouvre l'eucharistie célébrée aves les oraisons adressées à l'Esprit saint. En double rang, chaque soeur porte une veilleuse qu'elle dépose sur l'autel. Soeurs Yolande et Edwige déposent devant l'autel une carte du monde pour signifier la présence dans les 4 continents.

Le père Rospide commente le combat de Jacob,  Gn 32, 23-32 dont voici un extrait :

"Un récit populaire, chargé de symbolique. Si à première vue Jacob semble avoir le dessus, il n’en sort pas indemne, il sera le boiteux. Et de plus il n’obtient pas de son adversaire ce qu’il en attend… mais il doit dire son nom, se dévoiler. La rencontre nocturne de Jacob c’est un peu l’expérience à laquelle chacun est appelé. Accepter la rencontre de Dieu, c’est accepter cet affrontement dans la nuit. En définitive, c’est toujours le même appel et la même exigence : accepter de mourir pour renaître sous un autre nom".